Où peut-on disperser les cendres d’un défunt ?

Pour déterminer la destination finale des cendres, vous devez connaître les impératifs légaux en la matière.

Par exemple, il est aujourd’hui interdit de conserver les cendres d’un défunt à domicile.

En revanche, plusieurs possibilités s’offrent à vous et votre conseiller peut vous aider à déterminer celle qui vous convient le mieux. Vous devez par exemple réfléchir à vos besoins et ceux de vos proches. Pour certains, l’absence d’un lieu de sépulture est une douleur supplémentaire. Certaines personnes endeuillées trouvent en effet du réconfort dans le rituel de la visite au monument funéraire et cela les aide à avancer dans le travail de deuil. D’autres sont au contraire soulagés de n’avoir aucune sépulture à entretenir.

Vous aurez donc à choisir parmi les solutions possibles en tenant compte des volontés du disparu, des besoins des proches et des vôtres :

Les cendres peuvent être dispersées en pleine nature dans la mer, en montagne ou dans une forêt. Une déclaration doit alors être faite auprès de la commune de naissance du disparu. Vous ne pouvez les répandre dans des jardins privés ou publics, dans des champs, dans des rivières, des lacs, des fleuves ou une voie navigable.
Les cendres peuvent être répandues dans un jardin du souvenir d’un cimetière ou d’un crématorium. Il s’agit d’un lieu d’hommage collectif gratuit ouvert à toutes les familles qui le souhaitent.
L’urne peut être placée dans une sépulture ou un monument cinéraire, c’est-à-dire dédié spécifiquement au recueil des cendres.
L’urne peut être scellée sur un monument funéraire existant, une sépulture familiale par exemple.
L’urne peut être déposée dans un columbarium.